L’Association des Amis de la Radiesthésie (A.A.R.) a été créée par l’abbé Bouly le 29 décembre 1929 à Lille. Le siège de l’association se situait au 91 rue de l’hôpital Militaire dans la capitale du Nord de la France.
La réunion inaugurale a lieu à l’hippodrome de Lille le 29 janvier 1930. Pas moins de 500 personnes assistent à cet événement qui permet à l’association de recruter de nombreux membres. Ce sont déjà plus de 160 adhérents à la fin de l’année 1930 pour atteindre en quelques années le chiffre impressionnant de près de 2.000 adhérents.
De grands noms figurent parmi les membres fondateurs de notre association : Edouard Branly l’inventeur de la TSF, Arsène d’Arsonval fondateur de l’électrothérapie, membre de l’Institut, Deslandes membre de l’Académie des sciences, le docteur Foveau de Courmelle, pionnier de la chromothérapie et doyen des radiologue, le docteur Meillère, président en 1932 de l’Académie de médecine.
Très occupé par ses différentes activités, l’abbé Bouly laisse sa place au vicomte Henry de France père, qui trouve parfait le mot radiesthésie : «le mot proposé par l’abbé Bouly et signifiant perception des radiations a la qualité d’englober tout ce dont s’occupent les sourciers, eau, minerais, maladies et même pas mal d’autres choses …Quant aux Amis, c’est une trouvaille, cela permet de faire appel à quantité de gens qui ne sont nullement sourciers, mais qui s’intéressent d’une manière plus ou moins lointaine à notre art ».
Puis Armand Viré, directeur du laboratoire de biologie souterraine du Muséum d’Histoire Naturelle, lui succède, très dynamique il organise de nombreuses conférences, sorties, et expériences. En 1935 c’est l’Abbé Mermet qui prend la suite de l’association, au faîte de sa gloire suite à la parution de son ouvrage majeur : Comment j’opère.
Les membres étant nombreux à Paris, une antenne est ouverte au 105 Boulevard de Magenta en 1932. Une section médicale est créée qui regroupe près de 200 médecins, pharmaciens, vétérinaires et dentistes. Parmi les médecins célèbres, citons le Dr Albert Leprince qui publie Pendule et médecins. Sourciers et malades (1933) ou Radiesthésie médicale. Applications de l’art du sourcier à la médecine humaine (1936), le Dr Jules Regnault directeur de la revue Côté d’Azur médical, le Dr Alfred Roux qui publie le livre Autour de la Radiesthésie (1938).
Les pharmaciens ne sont pas en reste comme Louis Eugène Maupy pharmacien titulaire de la marque de spécialité « Abbé Chaupitre », A. Soulier, qui propose un diagnostic radiesthésique de l’urine des patients. Gabriel Lesourd qui entrera au conseil d’administration de l’Association et deviendra responsable de la revue.
Mais le succès trop rapide de l’association va créer quelques problèmes, surtout d’ordre financier, la trésorerie fait défaut et c’est l’abbé Mermet qui va renflouer les caisses, aidé d’Alfred Lambert directeur de la « Maison de la Radiesthésie ». Le milieu médical va aussi attaquer la radiesthésie, tout particulièrement le docteur Rendu, médecin lyonnais qui passera sa vie à tenter de démontrer que la radiesthésie n’est qu’une supercherie.
La deuxième guerre mondiale va mettre en sommeil l’activité de l’association.
Seuls 125 membres redémarrent en 1946. L’association va retrouver sa stabilité financière mais elle est à nouveau attaquée, des procès ont lieu contre les radiesthésistes médicaux. L’association n’atteindra jamais plus de 500 membres., elle poursuivra ses activités de diffusion de la radiesthésie par l’organisation de congrès, de conférences, des cours attirent aussi un grand nombre de personnes, l’association se parisianise progressivement. Le XXIe siècle voit l’association reprendre son développement avec l’ajout de la géobiologie et de la radionique à sa spécialité originelle. Elle noue aussi des contacts au niveau européen et international
